D’abord il y a l’annonce de la mort.
​
Puis la trace sur le sol.
​
Après il y a cette unique photo trouvée, retrouvée,
laissée là exprès, pour qui ?
La trace d’une empreinte de la présence.
Un écho à l’absence.
On a choisi de faire mourir les autres images de sa vie pour n’en laisser qu’un extrait, celui qui montre sa vérité.
Un « hors soi » qui en montre le plus intime.
A y regarder de plus près j’y vois un autoportrait ;
une universalité aussi.
Entre les vides, on s’y reconnait dans le miroir.